Espace Diamant

Journal d'un corps, de et par Daniel Pennac


Mardi 4 mars à 20h30


De et par Daniel Pennac
Mise en scène Clara Bauer
Décors, costume et lumières Oria Puppo
Animation, vidéo Johan Lescure
Musique Jean-Jacques Lemêtre

Auteur en or, des millions d’exemplaires de ses livres se sont vendus.

Daniel Pennac, dans un dispositif simple, nous fait partager avec charme, humanité et humour, cet hymne au corps et à la chair. 

De douze à quatre-vingt sept ans, un homme tient le journal de son corps. Ou plus exactement, le journal des surprises que son corps fait, sa vie durant, à son esprit. C'est à première vue le plus intime des journaux intimes. Mais dès qu'on s'y enfonce on s'aperçoit que ce jardin archi secret est notre territoire le plus commun. La voix de Daniel Pennac relève de l’envoûtement, apaise et fait rire, émeut.

"Dans son nouveau roman, l'auteur de la saga Malaussène ausculte notre enveloppe charnelle. Un texte jubilatoire et rabelaisien." Marianne



A PROPOS DE
JOURNAL D’UN CORPS

De douze à quatre-vingt sept ans, un homme tient le journal de son corps.
Ou plus exactement, le journal des surprises que son corps fait, sa vie
durant, à son esprit. C'est à première vue le plus intime des journaux
intimes. Mais dès qu'on s'y enfonce on s'aperçoit que ce jardin archi secret
est notre territoire le plus commun. D'où la pertinence d'une lecture à voix
haute, passage du singulier au pluriel, du corps unique du lecteur au corps
commun du public.
Comment rendre compte de la réalité de cette machine physique avec
laquelle chacun d’entre nous se doit de composer tout au long de
l’existence ? Avec Journal d’un corps, Daniel Pennac a décidé de nous
entraîner sur le terrain des sécrétions, des maux et des humeurs. En forme
de check-up au long cours, le journal de bord qu’il prête au héros de son
roman a pour premier objet cette enveloppe charnelle nous servant de
véhicule du premier souffle au dernier soupir.
En brisant le tabou d’une sphère de l’intime réservée à nos dossiers
médicaux, Daniel Pennac envisage la vie comme une galaxie de maux. Du
zona de l’enfance aux polypes dans le nez, des désordres des sphincters
jusqu’au glas sonné par le coup de grâce d’une prostate défaillante… De
douze à quatre-vingt-sept ans, cette vie d’homme est cadrée au pied du
mur de ses pathologies.
Leçon d’anatomie en forme d’éloge de l’observation expérimentale in vivo,
Journal d’un corps, à l’image du fameux tableau de Rembrandt, méritait
d’être exposé dans son oralité pour sortir du cercle de silence liant un livre
à son lecteur. Adaptant son roman pour le porter lui-même sous les feux
de la rampe avec la complicité du regard de Clara Bauer, Daniel Pennac
se joue de cette mise en espace pour transmettre son manifeste comme
un nouveau manuel de savoir vivre à l’usage de toutes les générations.

NOTE D’INTENTION
Journal d’un corps… Le titre dit exactement ce qu’est le livre de Daniel
Pennac : le journal qu’un homme tient des états successifs de son corps de
12 à 87 ans. Tous ceux (et d'ailleurs celles) qui le lisent y retrouvent leurs
sensations les plus intimes, y reconnaissent leurs souvenirs les plus enfouis.
Cette mise en espace propose un voyage en ce jardin secret, qui, comme
le dit le narrateur, est notre territoire le plus commun. Ce qu'apporte la
scène des Bouffes du Nord à cette lecture ? La matière même du théâtre :
sa lumière, son espace, sa durée, son silence, la fusion de ce corps unique
avec le grand corps commun du public, bref le mystère laïc de
l'incarnation.










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