Cédric PONTI né en 1978, vit et travaille à Marseille.
C’est à l’issue d’une résidence de création à Ajaccio durant le mois d’août 2015 que ce plasticien présentera l’exposition « Etat des lieux » à l’Espace Diamant du 8 au 18 septembre 2015.
Cette exposition/performance présente 10 pièces et installations que l’artiste fait imploser à l’aide de détonations de peintures.
"Les disciplines artistiques classiques deviennent chez Cédric Ponti des terrains performatifs qu’il cherche à imploser. C’est sa façon à lui d’enrober la peinture dans un champ de bataille, ni morte ni souffreteuse, mais un outil pour l’action", décrypte Pedro Morais.
« C’est dans un jeu de contradiction que nous entraîne Cédric Ponti. Tout commence par un « tableau blanc sur fond blanc », comme un écran déconnecté, une peinture sans peintre.
A travers la performance, l’artiste invite les spectateurs à contempler cet art du « direct ».
Lors du déclenchement du processus naît une série d’oeuvres.
Au crépitement de la mèche enflammée succède un joyeux éclairage du tableau; joyeux mais succinct: des explosions tonnent libérant ainsi un flot de couleur.
Derrière cette poétique picturale qui se crée trône la mécanique implacable de l’explosif: c’est une peinture sanguinolente, à la fois d’une sensibilité exquise et d’une esthétique violente. Elle laisse le spectateur dans une tension permanente: le tableau est « beau» certes mais le signifiant est bien là, dur, noir, définitivement incontournable, résolument contemporain. Dans la phase finale du processus, ce n’est plus l’homme qui contrôle mais le dispositif ».
MGB.
C’est à l’issue d’une résidence de création à Ajaccio durant le mois d’août 2015 que ce plasticien présentera l’exposition « Etat des lieux » à l’Espace Diamant du 8 au 18 septembre 2015.
Cette exposition/performance présente 10 pièces et installations que l’artiste fait imploser à l’aide de détonations de peintures.
"Les disciplines artistiques classiques deviennent chez Cédric Ponti des terrains performatifs qu’il cherche à imploser. C’est sa façon à lui d’enrober la peinture dans un champ de bataille, ni morte ni souffreteuse, mais un outil pour l’action", décrypte Pedro Morais.
« C’est dans un jeu de contradiction que nous entraîne Cédric Ponti. Tout commence par un « tableau blanc sur fond blanc », comme un écran déconnecté, une peinture sans peintre.
A travers la performance, l’artiste invite les spectateurs à contempler cet art du « direct ».
Lors du déclenchement du processus naît une série d’oeuvres.
Au crépitement de la mèche enflammée succède un joyeux éclairage du tableau; joyeux mais succinct: des explosions tonnent libérant ainsi un flot de couleur.
Derrière cette poétique picturale qui se crée trône la mécanique implacable de l’explosif: c’est une peinture sanguinolente, à la fois d’une sensibilité exquise et d’une esthétique violente. Elle laisse le spectateur dans une tension permanente: le tableau est « beau» certes mais le signifiant est bien là, dur, noir, définitivement incontournable, résolument contemporain. Dans la phase finale du processus, ce n’est plus l’homme qui contrôle mais le dispositif ».
MGB.