Espace Diamant

Exposition : Passager / Baptiste Carluy


Suite aux fortes pluies, le vernissage est annulé
Vernissage le Vendredi 30 septembre à 18h30
Exposition Du 30 septembre au 29 octobre 2022


Dans Passager, l’artiste Baptiste Carluy met en scène les péripéties d’Émile Simonin, personnage fantasque, à la fois peintre, pêcheur, poète, marin d’eau douce et un peu clochard céleste, faux-magicien, prestidigitateur de pacotille, superstitieux, fabulateur et braconnier, arpentant les cours d’eau de méditerranée – sans jamais toutefois s’éloigner trop loin de la rive.
 
Cette espèce de Don Quichotte contemporain va à la dérive sur une embarcation étrange, sorte de bouée marine dont la forme originelle est une espèce de collage entre une charpente de ferme et une carène de navire mises sens dessus-dessous.
 
Émile Simonin a le mauvais œil. Le monde autour de lui se délite, à commencer par ses propres effets, qui semblent pris dans une dynamique entropique irrésistible. La forme de son bâtiment elle-même est instable et semble évoluer sans cesse, comme par glissement de nature et changement d’échelle, pour se faire tantôt bouée signalétique, bouchon de pêche, vasque ou amphore. Aucune chose, dans son monde, ne connaît la permanence et la stabilité.
 
Il invente des techniques parfaitement loufoques et farfelues afin de pêcher des poissons – sa grande et unique obsession. Il se fabrique par exemple des pièges à partir de bouteilles en plastique pour attraper des insectes afin de les utiliser comme des mouches de pêche. Il capture essentiellement des espèces invasives de l’Île-de-beauté : charançon du palmier, pyrale du buis, etc. Il trempe ses leurres de pêche dans le café dans le but d’attirer des poissons – Émile Simonin, on l’a dit, est superstitieux et il croit aux vertus magiques du marc de café.
 
Bricoleur du dimanche, il se fabrique une canne à pêche à partir d’un cintre à vêtements. Il cherche aussi, pour des motifs obscurs, à rendre invisibles ses leurres de pêche, son embarcation, et jusqu’à lui-même, en recouvrant toute chose d’un motif camouflage inspiré d’une combinaison de plongée pour la chasse sous-marine, qu’il a un jour trouvée flottant à la surface de l’eau.
 
Émile Simonin collectionne par ailleurs les trophées de pêche – ou plutôt, c’est là ce qu’il voudrait laisser croire. Les tableaux qu’il accumule sont des ichtyogrammes, des empreintes de poisson sur toile, inspirés de la technique japonaise du gyotaku, qu’il confectionne en réalité à partir d'objets sculptés par ses soins.
 
Cet étrange et attachant mythomane mélancolique rêve ses aventures et invente des histoires pour enchanter sa vie. L’exposition Passager donne à voir les traces de cette existence fantasmagorique, évoluant entre l’imaginaire et la réalité.
Dans Passager, l’artiste Baptiste Carluy met en scène les péripéties d’Émile Simonin, personnage fantasque, à la fois peintre, pêcheur, poète, marin d’eau douce et un peu clochard céleste, faux-magicien, prestidigitateur de pacotille, superstitieux, fabulateur et braconnier, arpentant les cours d’eau de méditerranée – sans jamais toutefois s’éloigner trop loin de la rive.
 
Cette espèce de Don Quichotte contemporain va à la dérive sur une embarcation étrange, sorte de bouée marine dont la forme originelle est une espèce de collage entre une charpente de ferme et une carène de navire mises sens dessus-dessous.
 
Émile Simonin a le mauvais œil. Le monde autour de lui se délite, à commencer par ses propres effets, qui semblent pris dans une dynamique entropique irrésistible. La forme de son bâtiment elle-même est instable et semble évoluer sans cesse, comme par glissement de nature et changement d’échelle, pour se faire tantôt bouée signalétique, bouchon de pêche, vasque ou amphore. Aucune chose, dans son monde, ne connaît la permanence et la stabilité.
 
Il invente des techniques parfaitement loufoques et farfelues afin de pêcher des poissons – sa grande et unique obsession. Il se fabrique par exemple des pièges à partir de bouteilles en plastique pour attraper des insectes afin de les utiliser comme des mouches de pêche. Il capture essentiellement des espèces invasives de l’Île-de-beauté : charançon du palmier, pyrale du buis, etc. Il trempe ses leurres de pêche dans le café dans le but d’attirer des poissons – Émile Simonin, on l’a dit, est superstitieux et il croit aux vertus magiques du marc de café.
 
Bricoleur du dimanche, il se fabrique une canne à pêche à partir d’un cintre à vêtements. Il cherche aussi, pour des motifs obscurs, à rendre invisibles ses leurres de pêche, son embarcation, et jusqu’à lui-même, en recouvrant toute chose d’un motif camouflage inspiré d’une combinaison de plongée pour la chasse sous-marine, qu’il a un jour trouvée flottant à la surface de l’eau.
 
Émile Simonin collectionne par ailleurs les trophées de pêche – ou plutôt, c’est là ce qu’il voudrait laisser croire. Les tableaux qu’il accumule sont des ichtyogrammes, des empreintes de poisson sur toile, inspirés de la technique japonaise du gyotaku, qu’il confectionne en réalité à partir d'objets sculptés par ses soins.
 
Cet étrange et attachant mythomane mélancolique rêve ses aventures et invente des histoires pour enchanter sa vie. L’exposition Passager donne à voir les traces de cette existence fantasmagorique, évoluant entre l’imaginaire et la réalité.

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