Depuis trois ans, Jeff Maunoury, affichiste pour le cinéma (Les Choristes, Les petits mouchoirs, De Gaulle...) , s'amuse à réinventer les unes de L'Equipe qui l'inspirent e, modifiant la photo de couverture, la recouvrant de noir pour créer une série qu'il appelle J'habille l'Equipe, au carrefour entre une photo et un rédactionnel.
Originaire de Nice, Jeff fini ses études de graphiste en 1992 et décide de partir à Toulouse, où il fera ses réels armes de graphiste pour devenir directeur artistique d’une agence de communication locale.
Cependant, le Sud-Ouest ne propose pas beaucoup de secteurs créatifs en la matière et Jeff désire travailler au service de la culture.
Paris, qui l’attire énormément, semble idéale pour sa diversité et ses possibilités.
Ainsi, en Juin 1996, c’est le grand départ vers la capitale. Il se lance en indépendant et prospecte les maisons de disque, où il créera des pochettes d’al-bums pendant 1an. C’est en 1999 qu’il crée sa première affiche avec le film Déjà Mort d’Olivier Dahan, puis suivra eXistenZ de David Cronenberg et Memento, le tout 1er Christopher Nolan.
Jeff était lancé dans cette niche sans le savoir, pour devenir l’un des affichistes les plus demandés de 2000 à 2010. De Ne Le Dis à Personne à Yves Saint-Laurent, en passant par Les Choristes, Les Tuche, La La Land, ou encore les films de Bruno Dumont, il compte aujourd’hui plus de 300 affiches.
Mais Jeff est un touche-à-tout - photographe, dessinateur, musicien- il ne s’interdit rien qui puisse générer de la création, de la découverte, de l’expérimentation.
Après toutes ces années sans avoir repris un crayon, l’artiste retrouve ses premières amours avec le dessin au stylo bille ; outil idéal pour marquer cette matière à la fois souple, fragile et résistante qu’est la feuille de papier journal. C’est en griffonant machinalement, un jour au téléphone, sur la Une du journal L’EQUIPE, qu’il se met à la recouvrir entièrement, une fois l’appel terminé. Passionné d’art et de sport, le carrefour semblait tout trouvé.
Ainsi, chaque matin qu’il est disponible, et au grès de l’inspiration que suscite la Une, Jeff s’en empare comme un rituel au café du coin.
Sa démarche consiste à recouvrir entièrement la page, en gardant systématiquement le nom du journal, pour ne laisser qu’une illustration symbolisant au maximum le rédactionnel du jour. Même si parfois l’interprétation prend le dessus, Il y a toujours le souci de faire référence à l’histoire, au cinéma, ou à la culture en général.
On pourra apprécier Didier Deschamps transformé en Bertrand du Guesclin, prêt à affronter les Anglais avec son armure et son cheval, par exemple, ou bien les frères ennemis Caïn et Abel dos à dos, en passant par Iron Man ou encore le Dieu Mars, alias Rafa Nadal. ; un message simple et direct en une image, dictée par le journal, et une façon de mettre en lumière l’historique étroit rapport entre le sport et l’art.
« Les Stades, les terrains, les gymnases sont des arènes où le spectacle comporte tous les ressorts dramatiques, lyriques, mythiques pourquoi pas, qu’incarne le théâtre. Ici les acteurs sont les sportifs, mais la différence est que vous ne connaissez jamais l’histoire, ni son issue, c’est pour cela qu’émotionnellement, je trouve le sport encore plus intense que l’art »
L'article de l'Equipe
https://miniurl.be/r-4jej
Originaire de Nice, Jeff fini ses études de graphiste en 1992 et décide de partir à Toulouse, où il fera ses réels armes de graphiste pour devenir directeur artistique d’une agence de communication locale.
Cependant, le Sud-Ouest ne propose pas beaucoup de secteurs créatifs en la matière et Jeff désire travailler au service de la culture.
Paris, qui l’attire énormément, semble idéale pour sa diversité et ses possibilités.
Ainsi, en Juin 1996, c’est le grand départ vers la capitale. Il se lance en indépendant et prospecte les maisons de disque, où il créera des pochettes d’al-bums pendant 1an. C’est en 1999 qu’il crée sa première affiche avec le film Déjà Mort d’Olivier Dahan, puis suivra eXistenZ de David Cronenberg et Memento, le tout 1er Christopher Nolan.
Jeff était lancé dans cette niche sans le savoir, pour devenir l’un des affichistes les plus demandés de 2000 à 2010. De Ne Le Dis à Personne à Yves Saint-Laurent, en passant par Les Choristes, Les Tuche, La La Land, ou encore les films de Bruno Dumont, il compte aujourd’hui plus de 300 affiches.
Mais Jeff est un touche-à-tout - photographe, dessinateur, musicien- il ne s’interdit rien qui puisse générer de la création, de la découverte, de l’expérimentation.
Après toutes ces années sans avoir repris un crayon, l’artiste retrouve ses premières amours avec le dessin au stylo bille ; outil idéal pour marquer cette matière à la fois souple, fragile et résistante qu’est la feuille de papier journal. C’est en griffonant machinalement, un jour au téléphone, sur la Une du journal L’EQUIPE, qu’il se met à la recouvrir entièrement, une fois l’appel terminé. Passionné d’art et de sport, le carrefour semblait tout trouvé.
Ainsi, chaque matin qu’il est disponible, et au grès de l’inspiration que suscite la Une, Jeff s’en empare comme un rituel au café du coin.
Sa démarche consiste à recouvrir entièrement la page, en gardant systématiquement le nom du journal, pour ne laisser qu’une illustration symbolisant au maximum le rédactionnel du jour. Même si parfois l’interprétation prend le dessus, Il y a toujours le souci de faire référence à l’histoire, au cinéma, ou à la culture en général.
On pourra apprécier Didier Deschamps transformé en Bertrand du Guesclin, prêt à affronter les Anglais avec son armure et son cheval, par exemple, ou bien les frères ennemis Caïn et Abel dos à dos, en passant par Iron Man ou encore le Dieu Mars, alias Rafa Nadal. ; un message simple et direct en une image, dictée par le journal, et une façon de mettre en lumière l’historique étroit rapport entre le sport et l’art.
« Les Stades, les terrains, les gymnases sont des arènes où le spectacle comporte tous les ressorts dramatiques, lyriques, mythiques pourquoi pas, qu’incarne le théâtre. Ici les acteurs sont les sportifs, mais la différence est que vous ne connaissez jamais l’histoire, ni son issue, c’est pour cela qu’émotionnellement, je trouve le sport encore plus intense que l’art »
L'article de l'Equipe
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