La Ville d’Ajaccio propose un rendez-vous « matinal » autour de la psychanalyse en lien avec des thèmes sociétaux et actuels, et invite le docteur psychiatre et psychanalyste Jean-Pierre Rumen et Pierre-Paul Battesti pour présenter Sylvain Fusco, artiste français dont l'œuvre est conservé à la Collection de l'art brut à Lausanne (Suisse).
« Cette matinale s’intéressera aux travaux de Sylvain Fusco ; né à Lyon, écolier jusqu’à l’âge de treize ans, il est ensuite employé pour des travaux de menuiserie et d’ébénisterie. Plus tard, il suit des cours à l’école des Beaux-Arts pendant plusieurs mois. En 1921, le jeune homme est condamné à deux ans de prison pour un crime passionnel. A la sortie du pénitencier, Sylvain Fusco effectue son service militaire dans les bataillons disciplinaires d’Algérie. Là-bas, il s’enferme dans un mutisme total. De retour en France, son état s’aggrave et il est interné en 1930 à l’hôpital du Vinatier, à Lyon.
Alors âgé de vingt-sept ans, Sylvain Fusco cesse définitivement de parler. Cinq ans plus tard, il se met à tracer des graffitis sur le mur de son dortoir à l’aide de cailloux qu’il trouve sur le sol. Le Dr André Requet, médecin au sein de l’établissement, transcrit les dessins sur du papier calque. Par la suite, il accepte d’utiliser des feuilles de papier et du pastel que lui propose son médecin. Sylvain Fusco représente frénétiquement des femmes opulentes, souvent nues, dont le visage est toujours le même : cheveux sombres, joues roses et bouche en cœur.
Nous parlerons de l’Art Brut à cette occasion après un petit film de 20 mn sur Sylvain Fusco. » P.P Battesti
RENSEIGNEMENTS
Direction de la culture / Espace Diamant
04 95 50 40 80 http://espace-diamant.ajaccio.fr
« Cette matinale s’intéressera aux travaux de Sylvain Fusco ; né à Lyon, écolier jusqu’à l’âge de treize ans, il est ensuite employé pour des travaux de menuiserie et d’ébénisterie. Plus tard, il suit des cours à l’école des Beaux-Arts pendant plusieurs mois. En 1921, le jeune homme est condamné à deux ans de prison pour un crime passionnel. A la sortie du pénitencier, Sylvain Fusco effectue son service militaire dans les bataillons disciplinaires d’Algérie. Là-bas, il s’enferme dans un mutisme total. De retour en France, son état s’aggrave et il est interné en 1930 à l’hôpital du Vinatier, à Lyon.
Alors âgé de vingt-sept ans, Sylvain Fusco cesse définitivement de parler. Cinq ans plus tard, il se met à tracer des graffitis sur le mur de son dortoir à l’aide de cailloux qu’il trouve sur le sol. Le Dr André Requet, médecin au sein de l’établissement, transcrit les dessins sur du papier calque. Par la suite, il accepte d’utiliser des feuilles de papier et du pastel que lui propose son médecin. Sylvain Fusco représente frénétiquement des femmes opulentes, souvent nues, dont le visage est toujours le même : cheveux sombres, joues roses et bouche en cœur.
Nous parlerons de l’Art Brut à cette occasion après un petit film de 20 mn sur Sylvain Fusco. » P.P Battesti
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