Artiste visuel, dessinatrice et graveuse, née à Ajaccio, elle vit et travaille à Paris.
Camille Pozzo di Borgo a grandi à Ajaccio, en Corse. Elle développe là-bas une passion précoce pour l’animalité et la nature qui l’entoure, observant la faune sauvage sous toutes ses formes en récoltant de petits squelettes d’animaux. Elle intègre l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, en 2012, dans l’atelier de Philippe Cognée puis de Tim Eitel, elle en sort diplômée en décembre 2017. Aujourd’hui, son travail s’articule autour de l’anatomie animale et humaine par l’intermédiaire du procédé de gravure en taille douce. Elle dissèque ses sujets par l’intermédiaire du dessin et de techniques d’impression de gravure en taille douce. Se superposent, sur une seule image, différentes temporalités et différentes strates intérieures et extérieures de corps humains ou animaux. Les éclatements qui en résultent dévoilent des instants de bestialité pure. Ces superpositions de geste apportent un nouveau degré d’abstraction par la déformation de la bête. A partir de ces animaux exotiques, elle invente de nouvelles chimères.
«Chair, fleur de peau, fourrures et textures : Camille grave des surfaces, des zones de contact -peaux animales qu’elle viendra appliquer sur la feuille de papier pour y laisser des empreintes.
Empreintes plurielles, puisque Camille travaille par superpositions, surimpressions, mise en contact de plusieurs gravures comme de plusieurs peaux.
Mise à l’épreuve des images entre elles donc. Tantôt chaque gravure représente un état de l’animal pris dans son déplacement (balancier du singe dans la canopée, envol du rapace) ; tantôt les gravures représentent des animaux différents qui entrent en conflit. Comme si leur rencontre forcée sur le même papier ouvrait les hostilités. Ce ne sont pas des dessins mais des épreuves. »
Gauthier Kriaa – « Carnation, issues irriguées » galerie du Crous
Camille Pozzo di Borgo a grandi à Ajaccio, en Corse. Elle développe là-bas une passion précoce pour l’animalité et la nature qui l’entoure, observant la faune sauvage sous toutes ses formes en récoltant de petits squelettes d’animaux. Elle intègre l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, en 2012, dans l’atelier de Philippe Cognée puis de Tim Eitel, elle en sort diplômée en décembre 2017. Aujourd’hui, son travail s’articule autour de l’anatomie animale et humaine par l’intermédiaire du procédé de gravure en taille douce. Elle dissèque ses sujets par l’intermédiaire du dessin et de techniques d’impression de gravure en taille douce. Se superposent, sur une seule image, différentes temporalités et différentes strates intérieures et extérieures de corps humains ou animaux. Les éclatements qui en résultent dévoilent des instants de bestialité pure. Ces superpositions de geste apportent un nouveau degré d’abstraction par la déformation de la bête. A partir de ces animaux exotiques, elle invente de nouvelles chimères.
«Chair, fleur de peau, fourrures et textures : Camille grave des surfaces, des zones de contact -peaux animales qu’elle viendra appliquer sur la feuille de papier pour y laisser des empreintes.
Empreintes plurielles, puisque Camille travaille par superpositions, surimpressions, mise en contact de plusieurs gravures comme de plusieurs peaux.
Mise à l’épreuve des images entre elles donc. Tantôt chaque gravure représente un état de l’animal pris dans son déplacement (balancier du singe dans la canopée, envol du rapace) ; tantôt les gravures représentent des animaux différents qui entrent en conflit. Comme si leur rencontre forcée sur le même papier ouvrait les hostilités. Ce ne sont pas des dessins mais des épreuves. »
Gauthier Kriaa – « Carnation, issues irriguées » galerie du Crous