Espace Diamant

Théâtre / La fabuleuse histoire d'Edmond Rostand


Samedi 1er Février / 20h30


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- INTENTION -

Au-delà du projet artistique d’Edmond Rostand, il y a un véritable projet humain. À travers son amour des mots, la prodigalité de ses images, son lyrisme, sa truculence, sa verve, son ingéniosité, l’auteur fabrique un théâtre qui s'adresse à tous. Peu importe que l'on soit riche ou pauvre, croyant ou incroyant, sa grande vertu c’est l’enthousiasme. Les héros d'Edmond Rostand nous montrent que le bonheur doit s'édifier en nous. Et que ce qui nous grandit, qui décuple nos forces, ce n'est pas de l'atteindre, de le posséder… c’est de le poursuivre tout au long de notre existence. Donner un sens à sa vie. Cet idéal moral que le poète exalte, élève le drame de la vie et nous permet de vivre avec ce brin de panache, ce rêve de travailler au bien-être de l’humanité et ce, jusque dans les tâches les plus modestes que nous accomplissons.
Philippe Car, mars 2018

PS : Je suis seul en scène, enfin presque… accompagné par un musicien joueur de kora. Musique et bande-son accompagnent tout le spectacle, découpé comme un film. Après avoir évoqué l'existence de ses ascendants, le texte traversera, à travers toutes ses oeuvres, toute la vie d'Edmond. L'histoire s'inscrit dans l'histoire du théâtre à la passionnante époque de l'invention de la mise en scène. À travers plus de 70 personnages, nous vivrons les rencontres capitales que fit Edmond, ses premières expériences d'auteur et sa carrière de réalisateur de ses propres spectacles. Les scènes seront souvent l'occasion d'entendre les plus beaux passages de ses pièces et de jouer tous les personnages principaux, Cyrano, l'Aiglon, les animaux de Chantecler…


- Synopsis -

La famille Rostand s'installe à Marseille juste avant la révolution. Grands bourgeois, armateurs, affairistes, maire de Marseille, présidents de la chambre de commerce, ils sont aussi tous artistes et tous préoccupés par le bien-être du peuple. La 1ère pièce d'Edmond c'est un vaudeville, Le Gant Rouge. C'est un semi-échec qui participe déjà à le faire connaître à Paris. Entre recueils de poésie et théâtre, il écrit pour Sarah Bernhardt, est joué à la comédie française avant de triompher avec Cyrano. Le succès sera équivalent avec l'Aiglon, à nouveau joué par Sarah Bernhardt. Et c'est sa dernière pièce, Chantecler, qui met en scène plus de 80 animaux de basse-cour, qui verra exploser son originalité, son inventivité et sa verve. Il traverse la guerre dans le désespoir et meurt le 30 novembre 1918, enthousiasmé par l'armistice.

Edmond Rostand est un passionné. Il ne se contente pas d'écrire des pièces, il fabrique des spectacles. Nous sommes fin XIXe. A l'époque les metteurs en scène n'existent pas !
Edmond, au fil de ses nouvelles œuvres, s'empare de ses pièces et réalise de véritables shows. Non seulement, il peut jouer tous les personnages, et donc diriger les acteurs, mais il dessine les costumes, les décors, demande à ses machinistes de travailler la lumière et les trucages. Sans le savoir, il invente la mise en scène. Mais il traverse sa vie, écartelé entre sa tâche de poète et la mélancolie. Véritable dandy, son allure n’est que la face visible du doute immense qui emplit son existence. Tâche écrasante que celle de tout être soucieux du devenir de ses frères humains. Cette mission qu’il prend tant à cœur, le conduit à chanter afin de faire germer dans les cœurs la volonté, le courage, l’audace d’affronter la vie avec panache. Toute son œuvre est un appel à la fraternité. Elle est véritablement pétrie d’espoir pour l’humanité.
Son succès est phénoménal.
"Sa bonne fortune ne tient pas à la formule de "la pièce bien faite", pas plus que son secret ne réside vraiment dans les ingrédients qui en composent la recette : reconstitutions historiques, théâtre dans le théâtre, exaltation du sentiment national, invention de types originaux, virtuosité verbale, morceaux de bravoure fournis en abondance, etc. La mobilisation habile de tous ces éléments trahit, certes, un incomparable "métier", mais elle n'explique pas à elle seule l'efficience de ses spectacles...
C'est bien hâtivement qu'Edmond Rostand s'est vu (et se voit encore), parfois, qualifié de "bluffeur" par des personnalités que sa réussite dérangeait sur le plan artistique en même temps qu'elle constituait un motif de jalousie.
Le théâtre commercial "fin-de-siècle" aspire, tout autant que ses rivaux d'avant-garde, au renouveau du langage dramatique et au progrès de la technique scénique...
Edmond Rostand dut conquérir sa place dans un monde qui ne l'attendait pas, et abattre pour cela tous les obstacles dressés devant sa jeune ambition. Je suis artiste, rien de plus."

Olivier Goetz

Les personnages : le travail d'écriture des nombreux personnages à créer est déjà très avancé et des corps et des voix vont peu à peu venir se poser sur les planches. Il va falloir constituer une collection d'une centaine de personnages, dont une dizaine de "principaux".
- Repérage de voix, de corps, de musiques intérieures et de "danses personnelles"...
- Travail sur l’originalité du timbre, sur le mouvement et le geste, la singularité du verbe et la poésie, la palette des émotions...
Au cours de la création, chaque personnage va devoir être précisément décrit et catalogué.

Le décor : Pour l'instant nous n'avons pas besoin de grand-chose. Il y a un portant avec une redingote noire et une rouge, un costume vert pistache et deux tenues de mousquetaires. Au pied du portant, une paire de chaussures blanches pointues, une paire de chaussures de clown et une paire d'Adidas rouges.
À côté du portant, une grande malle et encore à côté, une table de loge avec des têtes coiffées de grands chapeaux, de perruques et de faux nez.
Nous parlons de projection cinéma, de théâtre d'ombre, de lâcher d'enveloppes et d'envol de pages… Nous aurons besoin d'un théâtre de marionnettes.
Bruno, notre constructeur a fabriqué la maquette d'un manteau de théâtre avec rideau...
Et il y a une chaise, qui sert beaucoup.
Nous parlons de coulisses, de perches, de lumière manipulée à vue, de tables de régie, de balais de scène...
La machinerie à vue est bienvenue car on raconte l'histoire du théâtre. Le vol, le rail comme machinerie. Le régisseur-machiniste est à vue.
Un rideau pourrait être un rideau de perles transparentes, qui jouerait avec la lumière comme un tulle.

La musique : Les compositeurs de l’époque qui nous influenceront : Offenbach, les Folies Bergères, l’opérette... Musiques très festives comparées à Debussy, trop savante...
Dans les compositions, en plus de Nicolas Paradis à la kora, les machines seront présentes, pour d’autres sons, d'autres couleurs. Toujours les deux, le musicien organique, vivant et la musique synthétique, échantillonnée. Des premiers morceaux ont été enregistrés. Ça marche !

Le son : Un véritable décor sonore accompagnera les actions. Ambiances de bateau, de mer, de gare, de théâtre, tous les lieux évoqués seront "ambiancés". Là aussi, le travail a bien avancé et propose par moment une imagerie où le son est très "devant", très cinéma.

Une expo dans le hall : Pour rendre compte du processus de création, livres, photos, carnets de travail et documents sonores...


- L'équipe -

Mise en scène : Philippe Car
Écriture : Yves Fravega et Philippe Car
Avec : Philippe Car et Nicolas Paradis (musicien)
Création musicale : Vincent Trouble et Nicolas Paradis
Scénographie et lumière : Julo Etiévant
Costumes : Christian Burle
Décors et accessoires : Bruno Montlahuc
Décor sonore : Pascale Stevens
Régie plateau et manipulations : Fabrice Rougier
Régie son et lumière : Jean-Yves Pillone
Ingénieur son : Christophe Cartier
Assistant lumière : Brendan Royer
Assistant décor et accessoires : Yann Norry
Assistantes à la mise en scène : Laurence Bournet, Laura Seaux, Soizic de la Chapelle
Regard extérieur : Valerie Bournet et l'équipage de l'Agence de Voyages Imaginaires


- Les assistantes -

Laurence Bournet en tant que 1ère assistante supervise ce poste.
Laura Seaux
Soizic de la Chapelle


- Le musicien -

Nicolas Paradis est le musicien qui m'accompagnera en direct sur scène. Il est facteur et joueur de kora, de ngoni et de toute une collection d'instruments inversement typiques de l'époque d'Edmond Rostand... C'est un inventeur. La musique qu'il jouera, composée par Vincent Trouble, même si nous écouteront consciencieusement les musiques de l'époque (Debussy, Satie, Offenbach…) nous entrainera loin des attentes et nous aidera justement à nous "décoller" de la réalité.


L'objectif étant de créer une œuvre onirique, poétique, théâtrale … qui raconte l'histoire d'un poète, inventeur de théâtre et diffuseur de rêves.


Durant cette étape, nous marcherons sur les pas d'Edmond, épierons ses signes et chercherons son fantôme.

L'objectif de cette étape et de ramener le texte en dessous de 2h15 en lecture, de réaliser les scénettes "cinéma" de l'acte 1, de repérer et "baliser" les personnages principaux de l'histoire et de commencer à travailler toutes les scènes contenant du texte tiré des œuvres d'Edmond, afin également d'en déterminer la teneur. Il nous restera ensuite trois mois de répétitions.


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Ce spectacle est soutenu et fabriqué en complicité avec Denis Paranque, descendant de la famille Rostand.

Coproducteurs : Théâtre du Gymnase à Marseille, Théâtre international de Grasse, Espace Nova de Velaux, Scènes nationales d'Ales et d'Annecy, Théâtres de Thonon les bains et de Manosque.

Un Edmonteur : Le théâtre de Saint Martin d'Héres contribue directement au financement du décor et aide ainsi modestement mais efficacement au montage du spectacle.




Mise en scène : Philippe Car
Ecriture : Yves Fravega et Philippe Car
Avec : Philippe Car,
Accompagné en musique par Nicolas Paradis
Et en coulisses par Fabrice Rougier (régie plateau)
Création musicale : Vincent Trouble et Nicolas Paradis
Scénographie et lumière : Julo Etiévant
Costumes : Christian Burle
Décor et accessoires : Bruno Montlahuc et Yann Norry
Ambiances sonores : Pascale Stevens
Création son : Christophe Cartier
Régie lumière : Jean-Yves Pillone & Brendan Royer
Régie son : Christophe Cartier & Vincent Trouble
Assistantes à la mise en scène : Laurence Bournet, Soizic de la Chapelle, Laura
Seaux
Avec la complicité de Valérie Bournet et de toute l'équipe de l'Agence de
Voyages Imaginaires
Production : Compagnie Philippe Car, Agence de Voyages Imaginaires
Coproductions : Les Théâtres/Marseille, Théâtre de Grasse, Espace Nova/Velaux,
Théâtre Jean Le Bleu/Manosque, Le Cratère/Scène nationale d’Alès, Maison des
Arts du Léman/Thonon, Bonlieu Scène nationale Annecy – avec le soutien de la
SPEDIDAM
L’Heure Bleue-Ville de Saint-Martin-d’Hères Scène-régionale Auvergne-Rhône-
Alpes finance l'ensemble de la matière première nécessaire à la confection des
costumes et des postiches.
L’Agence de Voyages Imaginaires est conventionnée par le Ministère de la
Culture et de la Communication/DRAC PACA et la Ville de Marseille,
subventionnée par la Région Sud PACA et le Département des Bouches-du-Rhône.
Ce spectacle est soutenu et fabriqué en complicité avec Denis Paranque,
descendant de la famille Rostand.
Michel Forrier, véritable encyclopédie vivante de la famille Rostand, s'est engagé
à nos côtés dans l'aventure de la fabrication de ce spectacle.
 










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